Vous êtes parent d’un jeune footballeur ou athlète prometteur, mais vous ne savez pas toujours comment bien l’accompagner ? Vous n’êtes pas seul… Au fil de nos années de préparation mentale avec de jeunes sportifs, une chose est devenue évidente pour nous : les parents ont un impact colossal sur la progression – ou la pression – que vivent leurs enfants. Souvent animés par l’amour et la volonté de bien faire, ces parents commettent pourtant des erreurs qui freinent le développement mental et émotionnel de leur enfant athlète.
Voici les 3 erreurs les plus fréquentes que nous observons chez les parents… et comment vous pouvez les éviter intelligemment.
Erreur 1 : Confondre enfant et mini-adulte
– Erreur fréquente : penser que son enfant raisonne, gère la pression ou comprend le sport comme un adulte.
Le cerveau d’un enfant ou d’un ado n’est pas câblé pour gérer les enjeux de performance comme celui d’un adulte. L’exigence, la stratégie, le recul émotionnel… ça s’apprend progressivement, et à condition que le climat soit sécurisant.
Certains parents se demandent pour quelles raisons leur jeune champion.nne n’a pas encore la rigueur, la discipline et la détermination d’un athlète professionnel et accompli. La réponse est simple : ces aptitudes mentales s’acquièrent avec le temps, avec les expériences positives et négatives, les échecs et les leçons de vie. Des choses que nous avons déjà vécues en tant qu’adultes mais que nous ne laissons pas toujours le temps de vivre à nos enfants. Et c’est là qu’intervient la préparation mentale pour enfants sportifs.
Le bon réflexe : adaptez votre discours à l’âge mental, pas au niveau technique. Posez des questions ouvertes (“pourquoi ?”, “pour quelle raison ?” sont des questions très puissantes), encouragez plus que vous ne corrigez, et rappelez-lui que l’échec est le chemin vers la réussite.

Avant, je faisais tout pour mon fils. Grâce à AU MENTAL, j’ai appris à lâcher prise et à lui donner plus de responsabilités. Cela a complètement changé la dynamique à la maison ainsi que ses performances sur le terrain.
Hajar, maman d’un jeune footballeur U11
Écouter son témoignage complet !
Erreur 2 : Penser que la pression fait progresser
– Erreur fréquente : trop s’orienter vers les résultats, les classements, les stats. Et transmettre cette pression à son enfant.
La performance naît de la confiance, pas de la peur. Un enfant qui sent qu’il joue pour « valider » son parent, ou éviter une déception, joue moins librement, moins instinctivement. Son cerveau “cérébral” bloque son cerveau “intuitif”, ce qui impacte négativement ses performances.
Nous connaissons tous un jeune prodige très bon à l’entraînement mais invisible en compétition. Cela peut provenir d’une erreur involontaire des parents : la pression.
Le bon réflexe : valorisez l’effort, la progression et le plaisir avant les résultats. Soyez un repère, pas un juge. Votre rôle : créer un cadre stable et rassurant où votre enfant se sent libre d’oser et se sent valorisé inconditionnellement.
Erreur 3 : Brûler les étapes du développement sportif
– Erreur fréquente : multiplier les entraînements, les stages, les compétitions… sans écouter les besoins profonds de l’enfant.
Chez AU MENTAL, nous estimons qu’avant 13 ans, un.e jeune athlète est dans une phase de découverte, d’apprentissage et d’amusement. Le sport chez les jeunes sportifs n’est pas censé être synonyme de stress et de fatigue permanente.
L’accélération et la surcharge précoce peuvent générer de la fatigue mentale et physique, voire du dégoût. Un enfant qui « subit » son emploi du temps sportif risque de décrocher ou de se blesser… parfois durablement.
C’est la raison pour laquelle, arrivés à l’adolescence, certains athlètes souffrent d’épuisement mental et parfois d’un pré burnout. L’accompagnement mental des parents de jeunes sportifs et de leurs enfants permet d’éviter ces cas de figure.
Le bon réflexe : écoutez ses signaux. Variez les plaisirs. Favoriser les moments de repos. Laissez-lui des moments pour être un enfant, respirer, s’ennuyer, jouer librement et s’amuser. Le long terme compte plus que les résultats à 10 ans.

Conclusion
Les parents sont les premiers coaches de leurs enfants. Le rôle des parents dans la carrière d’un jeune sportif est fondamental. Le coaching mental (intégrer lien vers rendez-vous calendrier dans le texte) pour les athlètes et leurs parents permet un meilleur accompagnement, un ajustement de leur posture et un meilleur soutien. Les parents participent directement à l’épanouissement et à la réussite durable de leur enfant.
Découvrez le témoignage inspirant de Hajar, maman d’athlète qui a transformé sa relation avec son fils grâce à notre accompagnement (lien vidéo ou intégré au texte).
À venir : Lancement de l’Académie de Préparation Mentale – Septembre 2025
Nous ouvrons bientôt une Académie dédiée à la préparation mentale des jeunes sportifs… et de leurs parents.
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Joël Odi – Préparateur mental, Licencié en Psychologie
Bibliographie
- Christine M. Habeeb, Jordan Barbee, Thomas D. Raedeke (2022). Association of parent, coach, and peer motivational climate with high school athlete burnout and engagement: Comparing mediation and moderation models. Psychology of Sport and Exercise vol. 68
- Katherine A. Tamminen, Nicholas L. Holt (2012). Adolescent athletes’ learning about coping and the roles of parents and coaches. Psychology of Sport and Exercise vol. 13